Les photographies du jeune artiste Nicolas Leblanc participent d’un
engagement social contre les exclusions ou les migrations par défaut, et
s’intéressent à la vie des gens qui survivent de petites activités…
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- © Nicolas Leblanc
Ses
photographies cultivent le goût de l’obscur, comme métaphore des sujets qu’il
regarde et qui nous côtoient, sombres, quotidiens et actuels, pour servir l’idée
que le désespoir se mue en jour, et que la lumière est toujours l’objet à
atteindre pour une vie meilleure.
De l’Égypte où il a vécu, il revient en août 2010 pour poser son regard
questionnant sur le statut de quelques familles de réfugiés Soudanais du
Darfour, qui par centaines peuplent la ville du Caire. Ce travail artistique
personnel documente une intimité peu connue de ces vies suspendues, entre
le désir de re-naître et le besoin d’être.
Quelques années plus tôt à Bamako au Mali, dans la ferveur de l’Aïd-el-kébir,
il flânait dans l’ombre du soir, pour organiser en images tout un pan de
l’activité humaine qui vit de petits métiers, dévorés par l’économie mondiale,
comme 100 ans plus tôt le faisait E. Atget pour conserver la mémoire d’un
Paris qui disparaissait.
Exposition en partenariat avec L’ENSP d’Arles, la Région Paca, le CG 13 et la Mairie d’Arles
Vernissage le vendredi 13 mai 2011 à 18h30