En 2003, il a ouvert son propre studio et s’est implanté dans son quartier car tout le monde le connait.
Il a dû énormément investir afin d’ouvrir ce studio.
Il réalise à la fois des reportages vidéo et photo de mariage et de baptême mais aussi des portraits, des photos d’identité.
Il a une grosse clientèle de quartier et lors des fêtes son studio ne désemplit pas.
- Jeanne et Baptiste © Mamadou Coulibaly
Mamadou considère qu’il gagne bien sa vie puisque lors des fêtes il peut gagner jusqu’à 400 000 FCFA par mois. Cependant durant une journée normale, il ne voit qu’une dizaine de clients venir prendre la pose.
Le problème auquel est confronté Coulibaly est que les photographes ambulant bradent la photographie et recueillent une clientèle qui préfère s’offrir des tarifs peu élevés qu’un travail de qualité. Il est donc dur de concurrencer.
Ce photographe a entendu parler de la Biennale de Bamako mais ne pense pas qu’il ait une chance d’y participer car ce n’est pas ouvert selon lui aux petits photographes.
Il n’a jamais exposé et pourtant il continue à travailler en parallèle de son travail de photographe de Studio sur des thématiques très particulières.
Il réalise des travaux journalistiques sur :
- la salubrité de Bamako
- les bonnes
- la criminalité (il prend des photos des enquêtes)
Il a tenté de diffuser son travail dans la presse mais n’a pas eu de réponses positives.
Ce photographe nous a amené chez lui où les photos de son fils dominent montrant bien que son propre métier à un rôle important dans le quotidien Malien.
Mamadou a souhaité nous photographier...