RN 7

Avec ces 950 kilomètres reliant la capitale malgache Antananarivo à la ville de Tuléar dans le Sud Ouest, la RN7, est LA route de Madagascar. Cette artère apporte la vie loin de la capitale. Taxi-­‐brousses, camions, vélos, pousse-­‐pousses, charrettes à bœufs, piétons, tous l’utilisent pour travailler, vendre ou échanger.

Créée par les Français en 1972, les Malgaches la respectent et la soignent, la preuve : elle est asphaltée sur la quasi-­‐totalité du parcours.

Alors que les paysages défilent: hauts-­‐plateaux, rizières, steppes désertes,
montagnes arides, les faciès ethniques et les métiers se succèdent :
des Merina artisans, en passant par les agriculteurs Betsileo et en arrivant au pays des pêcheurs Bara.

De l’exubérance de la nature à la richesse des contacts humains, la RN7, est un fantastique point de vue sur Madagascar.

06h30: Les habitants d’Ambalavao Tatao, un village d'une centaine d'habitants se réveillent dans une brume matinale caractéristique de la region du Vakinankaratra (hauts plateaux). © Rindra Ramasomanana
06h30: Les habitants d’Ambalavao Tatao, un village d’une centaine d’habitants se réveillent dans une brume matinale caractéristique de la region du Vakinankaratra (hauts plateaux). © Rindra Ramasomanana

Dans un abattoir, les gens brûlent un cochon afin d’en éliminer rapidement les poils. C'est une occasion pour se réchauffer autour d'un feu. Le RN 7 traverse la region la plus froide de Madagascar où la température peut descendre à 5 ° en hiver. © Rindra Ramasomanana
Dans un abattoir, les gens brûlent un cochon afin d’en éliminer rapidement les poils. C’est une occasion pour se réchauffer autour d’un feu. Le RN 7 traverse la region la plus froide de Madagascar où la température peut descendre à 5 ° en hiver. © Rindra Ramasomanana

Chaque jour, des individus parcourent plusieurs dizaines de kilomètres pour rejoindre la ville la plus proche afin d’y vendre des légumes, du charbon ou des bois de chauffe. © Rindra Ramasomanana
Chaque jour, des individus parcourent plusieurs dizaines de kilomètres pour rejoindre la ville la plus proche afin d’y vendre des légumes, du charbon ou des bois de chauffe. © Rindra Ramasomanana

La RN 7 traverse les hauts plateaux de la région de la Haute Matsiatra. Les taxi-­‐brousses sont les transports en commun utilisés entre les villes. Il faut payer environ l’équivalent de 5 euros par tête pour une distance de 200 km. © Rindra Ramasomanana
La RN 7 traverse les hauts plateaux de la région de la Haute Matsiatra. Les taxi-­‐brousses sont les transports en commun utilisés entre les villes. Il faut payer environ l’équivalent de 5 euros par tête pour une distance de 200 km. © Rindra Ramasomanana

L'homme se sert de la puissance du zébu pour labourer la terre en vue de la culture du riz. Le zébu est un signe de richesse. Il intervient dans toutes les étapes de la vie d’un malgache: de la naissance au mariage, toutes les occasions sont propices pour consommer le bovin. © Rindra Ramasomanana
L’homme se sert de la puissance du zébu pour labourer la terre en vue de la culture du riz. Le zébu est un signe de richesse. Il intervient dans toutes les étapes de la vie d’un malgache: de la naissance au mariage, toutes les occasions sont propices pour consommer le bovin. © Rindra Ramasomanana

Les femmes quant à elles se retrouvent autour d'un bassin pour laver le linge, toujours dans la bonne humeur. © Rindra Ramasomanana
Les femmes quant à elles se retrouvent autour d’un bassin pour laver le linge, toujours dans la bonne humeur. © Rindra Ramasomanana

La route longe les massifs montagneux du Parc National de l'Isalo qui abrite de nombreuses espèces endémiques telles que le lémurien. © Rindra Ramasomanana
La route longe les massifs montagneux du Parc National de l’Isalo qui abrite de nombreuses espèces endémiques telles que le lémurien. © Rindra Ramasomanana

Le soleil se lève et éclaire le chemin de ces femmes traversant les rizières et longeant la RN7 avec du bois de chauffe. © Rindra Ramasomanana
Le soleil se lève et éclaire le chemin de ces femmes traversant les rizières et longeant la RN7 avec du bois de chauffe. © Rindra Ramasomanana